Le jeune Bishop a appris par sa mère qu’il était le fruit d’un viol perpétré par un certain Caryl Chessman, un violeur en série. Elevé dans la haine, brimé, abandonné puis enfermé en psychiatrie après avoir assassiné sa mère, il prépare sa vengeance.
Une chasse à l’homme sans précédent se prépare.
Du tueur en série dans la culture populaire
La figure du tueur en série a véritablement été popularisé par Le Silence des Agneaux de Jonathan Demme avec Hannibal « le cannibale » Lecter, personnage aussi séduisant qu’effrayant qui permettait l’arrestation de l’un de ses pairs grâce à ses capacités de psychologue.
C’est d’ailleurs cet aspect psychologique et la mise en avant de « la science du comportement » et de la « victimologie » qui ont permis aux romanciers et cinéastes de renouveler les mécanismes des polars et thrillers.
On notera que la saga Hannibal Lecter (créé par Thomas Harris) fut mis en images tout aussi bien par un Michael Mann en recherche d’identité (le mésestimé Le Sixième Sens) qu’un Ridley Scott au summum de son art (le plastiquement superbe mais vain Hannibal).
La création d’œuvre d’avant-garde autour de cette mystérieuse et insaisissable figure donnèrent vie à la radicalité allemande d’un Schizophrénia de Gerard Klarg (l’un des films de chevet de Gaspard Noé), à l’épure du Henry, Portrait of a Serial Killer de John McNaughton ou à la création d’univers déviant étroitement lié à nos désirs consuméristes tel American Psycho de Bret Easton Ellis ou Le Corps Exquis de Poppy Z. Brite.