The last starfighter – Au delà des étoiles

Aaaah, les années 80… Cette décennie où papa Spielberg et tonton Lucas firent en sorte que la majorité d’Hollywood s’adresse aux enfants, et à la part d’enfance en chaque adulte. Des films dont les gamins sont les héros vivants des aventures incroyables. « The last Starfighter » , variation des films spielbergien et de Lucas, est sans doute l’un des meilleurs films issus de cette mouvance. Un ado, un jeu vidéo, , des extra- terrestre, une destinée incroyable. Bref, l’aventure ! Décollage immédiat

Synopsis : Alex Rogan est un jeune homme qui vit avec sa mère et son petit frère dans caravaning. Partageant son temps entre sa petite amie, les habitants du caravaning qu’il dépanne et une borne d’arcade d’un jeu appelé Starfighter. Mais Alex ne rêve que d’une chose : quitter ce trou perdu et pauvre. Un soir, Alex bat le record du jeu. Peu après, un étrange véhicule arrive. À son bord, Centauri, un homme qui lui annonce que le jeu est en réalité un simulateur pour découvrir à travers les galaxies ceux qui ont la capacité de piloter un vaisseau de combat stellaire et que la menace évoquée dans le jeu est bien réelle.

Si vous lisez entre les lignes, vous aurez assez vite compris que l’histoire d’Alex c’est un peu celle de Luke Skywalker dans La guerre des étoiles, mêlé à celle d’Eliott dans E.TThe last Starfighter présente en effet un héros complètement spielbergien : banlieue modeste (un caravaning ), foyer brisé (père absent), et des aspirations de grandeur qui trouveront leur aboutissement aux manettes d’un vaisseau dans un conflit stellaire , comme c’est le cas pour Skywalker.

Un jeune homme de banlieue sur le point de découvrir sa destinée

Alors, si l’histoire est déjà vue, qu’est ce qui distingue le film du reste des productions des années 80 qui jouaient dans la même cour ? On peut déjà noter une bonne part d’humour qui libère le film du piège de trop se prendre au sérieux. Cet humour naît de ce qui se passe sur terre pendant qu’Alex est emmené dans l’espace. Pour ne pas éveiller les soupçons, une unité beta (robot clone) d’Alex est mise en place. Forcément un robot, si ressemblant soit –il , n’a pas vraiment les réactions escomptés par sa petite amie. Et ça c’est vraiment drôle.

« Hé mec t’es qui ?  »   « j’suis toi ! »
 » ah, ok… »

L’autre réussite du film est sa galerie de personnages qui eux non plus ne manquent pas d’humour. On retiendra surtout Centauri, cet escroc intersidéral plein de surprises, et Grig, le co- pilote d’Alex, aussi casse cou qu’attendrissant et drôle quand il nous montre des photos de sa femme entre deux missions suicides.

Grig, un alien qui aime bien se marrer

L’autre originalité de The last Starfighter par rapport aux films de son époque, c’est qu’il est le premier de l’histoire à utiliser les images générées par ordinateur pour remplacer ce qui d’habitude aurait été filmé avec des maquettes de vaisseaux spatiaux.
Si on peut attribuer à Tron (1982) la paternité de bien des innovations en la matière, The last Starfighter est à l’origine d’un nombre faramineux de découvertes dans le domaine de l’animation assistée par ordinateur. Des centaines d’ingénieurs, des logiciels spécialement développés pendant le tournage, permirent d’arriver aux premières images « photo- réalistes » assistées par ordinateur de l’histoire du cinéma.

En 1984, cette image était une révolution

Certes voir le film aujourd’hui peut faire sourire tant les effets spéciaux ont évolués, mais il n’en reste pas moins que le film reste une étape décisive dans l’histoire des effets spéciaux. .

A la fois drôle, touchant, et bon enfant, The last Starfighter est plein d’une fraîcheur et d’une candeur simplement irrésistible. Un film qui nous rappelle qu’a une époque les jeux vidéos fascinaient au point que leur pouvoir à exciter l’imaginaire fut utilisé à bien des reprises (Tron -1982, WarGames – 1983). Mais aussi et surtout, ce film reste parfait à faire découvrir à la nouvelle génération, à qui on ne propose plus ce genre d’aventure extraordinaires, ou leur paires sont envoyés au delà des étoiles.

The last Starfighter, un film de Rick Castle avec Lance Guest, Robert Preston
Disponible en blu ray et DVD

Pr. Wicked

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